Notre fille a deux ans aujourd’hui.
Il est loin le temps où mon petit nourrisson s’endormait d’un sommeil profond dans mes bras. Il est loin le temps où elle goutait la mine amusée des purées de légumes, où elle rampait à quatre pattes dans toute la maison, où elle faisait ses premiers pas sur le lino de la cuisine.
Tout cela me parait loin. Les mois ont passé, je pense de moins en moins à toute la période qui a précédé et suivi sa naissance, je vis beaucoup plus dans le présent en la regardant grandir. Les mois ont passé et pourtant elle est toujours mon petit bonheur sur pattes.
Elle fait des blagues toutes pourries, elle rit pour un rien, elle court partout, dans la rue, dans l’appartement (merci les voisins de ne pas être encore passés). Elle joue au foot avec son papa. Elle escalade les chaises, les canapés et tente le coup avec le grand buffet. Elle danse avec un petit déhanché craquant. Elle va se réchauffer les fesses près du radiateur et nous dit « Mmm chaud ! » Elle veut touiller seule, enfiler seule, attacher seule, pousser seule.
Elle cause, qu’est-ce qu’elle cause ! Les phrases sont de plus en plus complexes et bêtifient complètement sa maman qui se sent alors en complète admiration. Elle a des exigences, beaucoup d’exigences. Elle râle pour regarder les dessins animés même quand on n’a pas le droit, elle râle pour que maman s’occupe d’elle, pour manger du chocolat, du fromage, pour sortir, pour ne pas sortir, pour ne pas prendre le bain, pour ne pas changer la couche puis pour la changer. Elle pleure aussi, beaucoup, parce que maman n’est pas là, parce qu’on ne comprend pas toujours tout, parce qu’elle est fatiguée, parce que ses exigences ne sont pas respectées, tout simplement parce qu’elle est d’humeur chagrine.
Elle chante, à tue-tête, avec des envolées lyriques, avec les mains, en réclamant qu’on l’accompagne. Elle lit, en imitant les bruitages, les gestes. Elle couche ses poupées et ses nounours, en les couvrant bien d’un bavoir au cas où ils auraient froids. Elle les console et leur dit dodo.
Elle réclame tous les gens qu’elle aime, ses grands-parents, ses oncles, les amis de maman, son éducatrice référente, les chats qu’elle appelle par leur nom. Elle câline, bisoute. Elle dit je t’aime à sa maman, aux chats mais pas encore à son papa (ravi il est …)
Elle impressionne, elle attendrit, elle fait fondre les coeurs glacés et rire les chagrinés. C’est mon petit bonheur sur pattes. Elle a deux ans, et ma belle petite fille dit « ché choliiiiiiiiiiii » en regardant le sapin. Elle a deux ans, et aujourd’hui, je la regarde d’un œil de maman si heureuse de vivre à ses côtés.
happy bday!! hate d’entendre « je t’aime »!! la mienne a 18 mois
Joyeux anniversaire à ton bonheur sur patte! J’adore l’expression!
Je languis que Paquet me dise Je t’aime !!
C’est sur l’entendre dire « t’aime maman » c’est du bonheur à l’état pur, je profite !