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De la bienveillance en perfusion

Comme tous les enfants minicap traverse depuis plusieurs mois une jolie phase d’opposition qu’on appelle plus communément : le terrible two. Elle jette, refuse, répond, s’énerve, pleure, et par moments trépigne. Dans ces instants intenses, il m’arrive de perdre patience, de perdre pied, de crier … dans le vide. Car, je ne le sais que trop bien mes propres énervements de mère cumulés à ceux de ma fille ne font que créer une ambiance électrique, épuisante et hystérique.

Alors au final, je me calme, j’essaye de trouver non pas LA solution pour que la situation déplaisante se termine au plus vite, mais le moyen de communiquer avec mon enfant le plus calmement possible, répondre à ses besoins dans la limite de ce qui est acceptable dans l’absolu, pour moi et pour elle. Lorsque cela est impossible, parce que la pression et la frustration sont trop importantes pour minicap, je la prends dans mes bras et j’attends avec elle que l’orage passe. 3 minutes plus tard, dans la très grande majorité des cas, la sérénité et la complicité reprennent leurs droits. 

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La lecture de J’ai tout essayé d’Isabelle Filliozat m’a beaucoup aidée à mettre des mots sur ce que je ressentais pour ma fille et sur le comportement que je devinais comme adéquat mais qui me semblait encore très flou. Ce sentiment profond que je ressentais et ressens pour elle, au delà de l’amour, c’est cette bienveillance constante qui me donne envie de la protéger malgré les pleurs, les refus et les cris. Ce comportement adéquat, selon moi et qui me semblait si flou c’est cette attitude permanente d’empathie, de recherche de la communication : expliquer calmement, proposer tout en restant ferme quand cela est nécessaire. Enfin connaitre son enfant et les étapes de son développement pour répondre à ses besoins plus facilement me semble essentiel. Dans ce livre, il y a cette phrase que l’auteur enjoint les parents de dire à leur enfant et qui correspond tant à ce que je ressens chaque jour depuis que minicap est née : « Je suis tellement heureux de vivre avec toi. » 

C’est donc ainsi que je me retrouve à m’octroyer de la bienveillance en perfusion. De la bienveillance en perfusion pour oublier les ennuis et les mauvais côtés, me rappeler constamment qui elle est, me rappeler à quel point je suis heureuse de vivre à ses côtés quoi qu’il arrive. De la bienveillance en perfusion pour être sure et certaine que ses exigences et son mal à gérer sa frustration sont naturels et normaux, qu’ils ne sont en aucun cas le fruit d’un caprice ou de ce qu’on appelle parfois un mauvais caractère. De la bienveillance en perfusion pour me rappeler que mon rôle à moi c’est de faire preuve de maturité avec elle, être capable de l’accompagner en l’aidant à gérer ce qui se passe en elle, tant qu’elle n’est pas capable de mettre des mots sur ses émotions, et enfin en offrant un exemple d’adulte potentiellement acceptable, pour qu’elle puisse avoir un repère. 

De la bienveillance en perfusion pour ne jamais perdre de vue tout l’amour et tout le bonheur …

NB : une perf nécessaire pour le couple aussi … me semble-t-il.
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