La semaine dernière, la collective des biscuits et gâteaux de France a invité plusieurs blogueuses pour visiter l’usine Brossard de Pithiviers. J’ai accepté l’invitation, l’esprit très curieux de voir l’envers du décor.
A notre arrivée sur le site, nous avons eu droit à une présentation de l’entreprise Jaquet-Brossard qui a fusionné en mai 2011. C’est le numéro 2 de la boulangerie industrielle, avec un chiffre d’affaire de 277 millions d’euros et 8 unités de productions, 6 en France et 2 en Belgique.
A l’origine de l’industrie Brossard, il y a un pâtissier du même nom qui a démarré son activité en 1931. Il est le créateur du très connu Savane. En effet, il se trouvé que l’homme était passionné par l’Afrique. Aujourd’hui, un produit Savane est vendu toutes les 2 secondes. Brossard est présent dans un foyer sur 4.
Concernant, l’usine que nous avons visitée, j’ai été ravie d’apprendre que la priorité était donnée aux matières premières locales (si on fait exception du cacao et fruits secs … évidemment). Par ailleurs, un tri des déchets y est organisé et une meilleure gestion de l’eau permet de diminuer la consommation de celle-ci. Enfin, un chiffre qui m’a fait sourire, l’usine utilise 15 tonnes de sucre par jour !
Voici donc en images, la visite de l’usine Brossard ! A l’étage, les matières premières sont stockées, pesées et envoyées pour former les pâtes à gâteaux.
La pâte est mélangée dans une grande cuve d’où elle va partir dans des tuyaux jusqu’à la ligne de production.
Une fois injectée dans les moules, la pâte va être cuite. Nous n’avions pas le droit de prendre des photographies de l’étape de moulage, alors nous passons directement à la fin de cuisson !
Après le démoulage, les mini-pâtisseries vont être emballées. Selon les recettes, il arrive que soit injecté de la confiture ou du chocolat, au cœur du gâteau, grâce à des aiguilles. Avant l’emballage, les gâteaux passent au détecteur de métaux (ouf).
Après l’emballage individuel, on passe à l’emballage plastique par quatre. Pour information, la marque songe à renoncer à ces emballages plastiques coûteux et peu écologiques pour les remplacer par des robots qui arriveraient à regrouper les gâteaux avant l’emballage dans le paquet carton.
Dernière étape : l’empaquetage et la pesée pour vérifier qu’il y a bien le bon nombre de gâteaux dans les paquets.
Nous avons pu observer une deuxième ligne de production, celle des Savane tout chocolat. Les étapes sont les mêmes, j’ai juste été impressionnée de voir « l’autoroute des savanes » en plein mouvement. En ce qui concerne la confection des Savane marbrés, l’étape du moulage est bien sure différente. Les machines appliquent une couche de pâte vanille, puis une pâte de chocolat … etc. Cependant, nous n’avons pas réussi à percer le mystère de la fameuse vague des Savane Brossard !
Après le moulage.
La cuisson.
La fameuse autoroute des Savane.
Et la toute dernière étape avant de partir chez les distributeurs : la mise en carton.
Biensur, la visite d’une usine ça ne fait pas rêver, mais j’ai trouvé cela très intéressant de voir comment était fabriqué ce que l’on mange.
Après cette visite, nous sommes allés dans un très joli village de carte postale, à côté de Pithiviers. Nous y avons pique-niqué avant de repartir pour Paris. Et je dois bien avouer que pour la première fois de ma vie j’ai dégusté un pique-nique chic. En effet, il avait été préparé par le chef Cyril Rouquet. Nous avons eu droit, notamment, en entrée, à une verrine tiramisu de crabe aux boudoirs Thaï.
Une fois à la maison, j’ai déballé mes paquets de gâteaux Brossard. J’ai pu remarquer avec surprise que la marque avait sorti une gamme de gâteaux mi-cookies, mi-brownies. J’en avais confectionné quelques uns pendant mon cours à l’atelier des sens, à croire que ces gâteaux hybrides sont en vogue ces derniers temps ! Ma préférence va néanmoins au classique cake au chocolat, je dois bien l’avouer.
Bon appétit les gourmands !
C’est toujours intéressant de voir l’envers du décor d’une usine aussi gourmande
Visite très intéressant bien 👍👍.Et bien accueilli