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Un an après …

Il y a un an, juste avant notre déménagement, j’écrivais sur ma mélancolie du départ. J’étais triste et vaguement inquiète à l’idée de partir de notre quartier d’alors.  Un quartier que j’aimais et qui m’avait procuré beaucoup de joie, un quartier dans lequel j’avais enfin trouvé de nombreuses habitudes. J’éprouvais également une pointe de nostalgie à l’idée de quitter un appartement dans lequel nous avions vécu les prémices de notre petite famille.

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Un an plus tard, ce que j’éprouve est bien sur très différent. La nostalgie a fait place au soulagement de vivre dans un espace plus grand, de ressentir les effets bénéfiques de ne plus vivre les uns sur les autres. J’éprouve également la satisfaction de pouvoir offrir une jolie chambre à Minicap. J’ai nettement pris conscience des joies de l’ascenseur  après avoir vécu deux ans au 5ème étage sans ce dernier et pourvue alors d’un bébé ! La nostalgie a donc totalement laissé la place aux joies incommensurables de la praticité du quotidien, qui a finalement une grande importance, comme j’ai parfois tendance à l’oublier. 

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Les fameux 5 étages …

Quant au quartier en lui-même. Pour le coup, il est très difficile de comparer nos deux environnements de vie tant ils ont changé. En un an, j’ai largement eu le temps de me trouver de nouvelles habitudes, en particulier avec mon mi-temps et Minicap qui en grandissant devient actrice de son environnement. Je ne doutais pas d’être capable de nous inventer de nouvelles manières de vivre, je savais juste que cela prendrait du temps. Et le moins que l’on puisse dire est que notre vie actuelle convient parfaitement à une vie de famille. Nous vivons dans un lieu résidentiel, avec un parc, un square, un manège et une bibliothèque à proximité. En s’éloignant un peu plus, on trouve de nombreux commerces. Des lieux touristiques parisiens sont accessibles assez rapidement en transport, c’est parfait maintenant que la puce est assez grande pour en profiter. L’idéal me direz-vous, et d’une certaine manière oui ça l’est,  j’avoue être ravie. Cependant, il m’arrive encore de regretter certains aspects de notre ancien quartier. Il s’agissait d’un coin un peu moins familial mais beaucoup plus vivant. De notre balconnet on entendait parfois la chanteuse du bar de notre rue chanter à tue-tête, les dimanches après-midis, donnant à l’ensemble des airs de bals musettes. A chaque coin de rue on trouvait un commerce de quartier dynamique et des boutiques originales. Des cafés et restos plus que sympathiques fleurissaient à droite, à gauche. Je regrette l’ambiance incroyable des dimanche ensoleillés et vivants, les gens qui faisaient la queue pour acheter un poulet rôti, les habitants attablés en terrasse et la musique. Des dimanches qui contrastent avec ceux que nous connaissons à présent dans notre quartier de bureaux qui revêt donc des allures un peu mornes lorsque ces derniers sont fermés. 

Certains me trouvent un peu folle de regretter le bruit et la pointe de folie de mon ancien quartier. A y bien réfléchir, notre vie actuelle convient beaucoup plus à notre famille. Cependant, j’aime garder un souvenir heureux de mon passage dans le 18ème arrondissement de Paris, tout en appréciant la chance que j’ai de vivre dans un ailleurs devenu chez nous et qui nous sied à merveille … d’une autre façon.

Dans quelques années, je serai certainement à nouveau nostalgique de quitter un lieu où Minicap aura vécu une superbe année à temps partiel dans une halte-garderie un peu magique, où elle aura connu ses débuts à l’école … etc. Mais ceci est une autre histoire !
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4 réponses »

  1. C’est toujours difficile de changer d’endroit, on sait ce qu’on perd, on ce sait souvent pas ce que l’on va avoir:) l’essentiel est de se trouver bien, d’avoir l’impression d’être au bon endroit. Ce n’est jamais parfait, quelque soit l’endroit! Vous êtes toujours dans Paris?

    • Oui, toujours dans Paris. Ce n’est pas non plus un changement trop radical. Mais le quartier est très différent et loin du précédent. Surtout qu’avec la petite, on va rarement loin de chez nous.

  2. Moi qui suis sur le point de passer le cap (déménagement), je suis séduite par cette phrase:

    Je ne doutais pas d’être capable de nous inventer de nouvelles manières de vivre!

    Merci, c’est mon joli moment ce soir, ton post est une douceur.

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